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Erratum – La cote de l’occasion des Defender 2,4 et 2,2 l TD

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Et pan sur le bec ! Dans notre dossier sur le juste prix des Defender d’occasion, publié dans le dernier Land Mag 145, nous nous sommes emmêlés les pinceaux dans nos différents tableaux. L’abus d’eau minérale, sans doute…

Résultat, les Defender « Puma » se sont retrouvés affublés de prix pour le moins irréalistes. Pour nous faire pardonner, voici donc le vrai tableau de la cote Land Mag pour les 2,4 l Td et 2,2 l TD, accompagné de notre article sur ces modèles.

Si tous les moteurs qui ont pris place sous le capot des Defender ont été vertement critiqués par les landistes lors de leur présentation, la plupart ont fini par les convaincre grâce à leurs qualités. Ce n’est pas vraiment le cas des blocs Puma de 2,4 puis 2,2 l qui ont motorisés le cube d’alu depuis 2007, qui peinent toujours à convaincre les passionnés de leur intérêt.

Pourtant, à part leur origine utilitaire, ces moteurs présentent sur le papier de nombreux atouts : couple généreux et disponible, consommation maîtrisée, bruit de fonctionnement en baisse, boîte à 6 rapports efficace. Des améliorations obtenues grâce à des technologies de pointe à l’époque : 16 soupapes contrôlées par deux arbres à cames en tête, turbo à géométrie variable Garett, injection à rampe commune, qui rendent les Def Puma faciles à conduire avec leur embrayage souple et leur comportement moteur lisse.

De plus, ils ne souffrent pas de défauts rédhibitoires : en dehors des soucis d’embrayages fragiles dans les deux premières années de production, vites corrigés, ce sont des éléments devenus des «  consommables  » comme les vannes EGR ou les injecteurs qui posent problèmes. Reste que certains modèles sont affectés de défauts aléatoires (carter moteur, pompe à vide, problème de fragilité des ponts) que ne rencontrent pas les autres. L’arrivée en 2012 de la version 2,2 l, agrémentée d’un filtre à particules, n’a rien changé. Sans doute leur manque-t-il certainement ce «  caractère  » propre aux 200 et 300 Tdi et aux Td5, du fait de leur comportement très neutre et de leur relatif manque de volonté en utilisation soutenue, notamment en charge, sans doute dû à leur cylindrée en baisse.

La gestion électronique de l’accélérateur, avec la fonction anti-calage, a dérouté beaucoup de landistes traditionnels, de même que la difficulté à intervenir sur le moteur soi-même. Bref, les blocs Puma ne sont pas de mauvais moteurs, mais pas non plus d’excellents moteurs ! Pendant quelques années les Def Td5 ont ainsi été plus cotés en occasion que les premiers 2,4 l TD moins kilométrés…

Pour le reste, l’habitacle entièrement revu a, lui, été beaucoup plus facilement accueilli, du fait de son confort amélioré (bruit, chauffage, sièges) et de ses capacités d’aménagement intactes. Autant dire que de nos jours pour les passionnés le principal avantage des Defender Puma est d’être généralement peu kilométrés et d’avoir subi peu de modifications. On peut trouver des Def Puma «  stock  » voire «  jamais TT  » !

Pour le moteur, il faut avant tout vérifier que l’entretien a été rigoureux chez le concessionnaire notamment au niveau de l’injection (puis chez un spécialiste selon l’âge du véhicule) et que les vidanges de boîtes ont été avancées par rapport aux préconisations (200 000 km pour la boite de vitesse selon Land Rover, à diviser par deux pour plus de sécurité…). Attention aussi aux reprogrammations électroniques non réalisées par des spécialistes Land Rover. Comme pour les Land modernes (Disco 3 et 4, Range L322, …), il faut anticiper que certaines pièces «  d’usure  » (FAP, EGR, injecteurs, …) coutent cher.

 

[tabs type= »horizontal »][tabs_head][tab_title]Les plus[/tab_title][/tabs_head][tab]+Encore peu kilométrés +Fiabilité correcte +Couple disponible[/tab][/tabs]

[tabs type= »horizontal »][tabs_head][tab_title]Les moins[/tab_title][/tabs_head][tab]-Manque de caractère -Gestion électronique parfois gênante -Éléments « consommables » chers[/tab][/tabs]

[box type= »warning » align= »aligncenter » width= »500″ ]Les points à surveiller:

Vanne EGR

Injecteurs

FAP sur les 2,2 l TD[/box]

La cote Land Mag:

Modèle Motorisation Puissance Année Etat *** Etat ** Etat *
90 P.U/Bâché Puma 2402 cm3 122 ch 2007-2011 23 500 € 20 000 € 16 000 €
90 Tôlé/SW Puma 2402 cm3 122 ch 2007-2011 27 000 € 20 500 € 16 500 €
110 P.U./Bâché Puma 2402 cm3 122 ch 2007-2011 28 500 € 23 500 € 16 000 €
110 Tôlé/SW Puma 2402 cm3 122 ch 2007-2011 31 000 € 26 000 € 17 000 €
130 Puma 2402 cm3 122 ch 2007-2011 26 000 € 22 000 € 18 000 €
90 P.U/Bâché Puma 2184 cm3 122 ch 2012-2016 33 000 € 27 500 € 23 500 €
90 Tôlé/SW 3 Puma 2184 cm3 122 ch 2012-2016 34 500 € 30 500 € 25 500 €
110 P.U./Bâché Puma 2184 cm3 122 ch 2012-2016 36 000 € 30 500 € 24 500 €
110 Tôlé/SW Puma 2184 cm3 122 ch 2012-2016 36 500 € 32 500 € 25 000 €
130 Puma 2184 cm3 122 ch 2012-2016 37 500 € 32 000 € 25 000 €