Actualités Technique: comment ça marche un différentiel ?

Technique: comment ça marche un différentiel ?

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Les landistes connaissent -presque- tous le levier ou le bouton qui leur permet de bloquer le(s) différentiel(s) de leur 4×4. Le différentiel est toutefois présent sur toutes les automobiles depuis de nombreuses années, mais seuls les « vrais » 4×4 ont la possibilité de le bloquer. À quoi sert au juste un différentiel sur un véhicule et comment fonctionne-t-il ?

Les trois vidéos ci-dessous (les deux dernières sont en anglais, mais facilement compréhensibles) vont vous permettre de réviser vos connaissances, voire de découvrir pour de bon « comment ça marche » !

 

Et sur les Land spécifiquement, comment ça se passe ?

Les Land et Range Rover sont équipés d’un différentiel central en plus des différentiels avant et arrière. Il est indispensable sur un véhicule à 4 roues motrices puisqu’il a le même rôle que les deux différentiels des ponts : permettre aux deux arbres de transmissions (vers le pont avant et vers le pont arrière) de tourner à des vitesses différentes sur surfaces roulantes. En franchissement, il convient au contraire de le bloquer. Sinon, le principe de fonctionnement du différentiel, qui envoie la puissance du moteur vers la roue qui a le moins d’adhérence, va faire « planter » le Land !

D’origine, sur la plupart des Land Rover, seul ce différentiel central est équipé d’un blocage manuel. Certains modèles ont aussi été équipés de différentiels « automatiques » : Range Rover Classic au début des années 80, mais aussi Freelander 1 et 2 et Range Rover Evoque. Et certains Discovery Series II ont même été privés de blocage central ! Une erreur heureusement vite réparées… Les Land « modernes » (Range Rover L322 / L405, Discovery 3 / 4 / 5, Range Sport…) peuvent être équipés en option d’origine d’un blocage de différentiel arrière, tandis que les « anciens » (Land, Defender, Range Classic, Discovery 1 /2 / Series II) bénéficient de blocages de différentiel arrière ou avant développés par les accessoiristes. Comme le blocage central, ils doivent être activés quand les conditions d’adhérence deviennent difficiles.