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Pouvoir essayer le dernier modèle d’une marque comme Land Rover est bien évidemment un aspect agréable de notre travail quotidien. Et vu de loin, le fait de passer 3 jours dans un hôtel luxueux à essayer des Land ressemble beaucoup à des vacances…

Pourtant, les « essais presse » que nous effectuons régulièrement (comme celui du Range L405 fin 2012, qui s’est déroulé au Maroc) sont pour nous… du vrai travail ! Eh oui, tester un véhicule demande de la méthode, de la réflexion, de la concentration, et même de la planification, car notre but est de rédiger le meilleur essai possible afin de vous satisfaire. Et nous savons que vous êtes des lecteurs exigeants !

Lors de ce genre d’essais, il est bien sur tentant, pour « épater la gallerie », de prendre des poses avantageuses devant l’appareil photo afin de simuler un essai impitoyable. C’est certes spectaculaire mais généralement inutile, car on évalue pas précisemment le comportement d’un Land en le recouvrant intégralement de boue ou en roulant le plus vite possible dans le lit d’une rivière, comme on va le voir.

Ce matin la presse anglosaxonne nous donne deux exemples étonnants de « mauvais journalisme » selon nous. Tout d’abord le San Francisco Chronicle, qui dans un article relate son essai du Range L405, magnifiquement illustré par… une photo du dossier de presse du dernier Freelander 2 ! On peut se demander quelle est la capacité d’un journaliste qui ne fait pas la différence entre ces deux modèles à jauger les qualités du dernier Range… Et on voit là l’avantage pour les lecteurs qui recherchent une vraie information « d’investir » dans un magazine spécialisé, qui au moins sait différencier un Free d’un Range…

Ensuite, cette vidéo de l’émission « Fast, Furious and Funny » où le journaliste veut soit-disant « tester » les capacités de franchissement du Range L405 dans un gué. Notons tout d’abord que le L405 permet désormais de franchir un gué de 90 cm, et que la rivière où se déroule l’essai est loin de présenter un telle profondeur. L’essai démarre donc mal… Soit le journaliste n’a pas trouvé d’endroit suffisamment profond, soit… il n’a pas osé s’aventurer vraiment dans 90 cm d’eau ! Du coup, le journaliste se croit obligé de rouler « à fond » dans 20 cm d’eau afin d’obtenir de belles images… qui ne démontrent absolument rien ! Enfin si : elles prouvent tout de même qu’il ne maîtrise pas vraiment son véhicule puisqu’il finit par taper dans une des bornes qui délimitent le chemin…

Bilan : un morceau du pare-choc abîmé juste pour « faire joli », et une absence totale de sérieux dans l’essai de ce véhicule.

Merci à vous, fidèles lecteurs de Land Mag, de continuer à nous faire confiance !